Bien qu’aidés par l’intelligence naturelle des chercheurs européens, il n’est pas incongru de prédire qu’en 2025 la République populaire de Chine détrônera les États-Unis dans le domaine de l’intelligence artificielle (IA). En effet, les universités chinoises, dont Tsinghua, forment actuellement de très nombreux ingénieurs de haut niveau et le pouvoir populaire, à divers échelons, investit massivement dans l’IA, laquelle trouvera une popularisation dès la fin de 2019.
Les applications de l’IA sont nombreuses dans l’industrie et les transports publics, deux domaines qui intéressent peu la France, qui risque d’être larguée.
Avant 1949, la Chine était un pays semi féodal et semi colonial. Sous la direction du président Mao, puis sous celle de Deng Xiaoping, et actuellement de Xi Jinping, la République Populaire de Chine a rapidement progressé.
En 1975 on comptait trois étudiants chinois à Nancy. Ils sont plus de 200 à ce jour. Le Quotidien du Peuple nécessitait (au minimum) 2000 caractères de plomb pour son impression. Les idéogrammes ont été informatisés grâce au travail d’un chercheur qui a étudié à Nancy. On a considéré la Chine comme « l’atelier du monde ». Ce stade est déjà dépassé pour le cas des nouvelles technologies. M’est avis que Donald Trump, malgré son flair de businessman, aura du mal à suivre le rythme.
Jean-Paul Metz