Le chevènementisme – Partie 3 : Des clivages à dépasser

La première guerre du Golfe est déclenchée, la France ayant abandonné sa souveraineté au profit des États-Unis. JPC démissionne de son poste de ministre de la Défense le 29.01.1991. Reste à subir la masse et la trique (le traité de Maastricht). C’en est trop. Il s’agit désormais de garder son autonomie par rapport au PS. Le MDC nait à la fin de 1992 avec comme objectif la « refondation républicaine ». De nouvelles privatisations, des décisions sur la Corse et la ratification du traité d’Amsterdam conduisent JPC à une 3ème démission.

JPC se présente à l’élection présidentielle de 2012. Le MDC devient le Pôle républicain, avec l’appui de personnalités des « deux rives ». JPC est crédité de 15 % par les sondages. On le voit même à la « une » de Paris Match avec Nisa. Une remontada qui va se dégonfler, le Che ayant
tout de même obtenu 5 % des voix. Jospin éliminé du 2è tour, une défaite qui n’est due qu’à lui. Il faut dire aussi qu’en 1994, aux élections européennes, la liste Chevènement n’avait obtenu que 2,54 % des voix, malgré une forte mobilisation des militants.

JPC dépasse tous les clivages. Il a une vision de notre propre Histoire en relation avec celle des autres peuples, porteur d’un idéal républicain exigeant, qui mérite d’être mieux compris. Il a toujours exprimé une admiration pour de Gaulle, ne reniant pas son parcours à Gauche, c’est l’une des dernières grandes figures politiques dont beaucoup se réclament ou se réclameront, et pas seulement le MRC. Mais à l’ancien système des partis, on attendait quelque chose de nouveau : cela ne s’est pas produit.

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